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Depuis la dernière allocution du Président Emmanuel Macron, un marasme sans précédent s’est produit dans le milieu médical. En effet, les nouvelles règles annoncées stipulent que les soignants non vaccinés ont jusqu’au 15 septembre 2021 pour se faire vacciner. En cas de refus, ils peuvent être suspendus, voire même licenciés. Cette mesure a créé des réactions houleuses au sein du corps médical dans sa globalité. Décryptage !

Des réactions très fortes !

Tout juste après le discours du 12 juillet 2021 d’Emmanuel Macron, le ministre de la santé Olivier Véran a précisé que les soignants qui ne souhaitent pas se faire vacciner allaient être contraints d’arrêter leur travail. De même, ils ne seraient plus payés. Ces nouvelles règles ont largement suffit à créer des réactions très fortes, comparables à celles qui ont enclenché le mouvement des Gilets Jaunes.
Ainsi, des appels à la grève ont été lancés sur les réseaux sociaux. De même certains soignants se sont même dits prêts à défier l’Etat en ne se pliant pas à ces nouvelles directives. C’est le cas par exemple d’Alexandre. Ostéopathe de 42 ans, celui-ci a déclaré : « Je ne suis pas vacciné et je ne compte pas l’être ». Il a ajouté : « Le Covid-19 est un virus qui n’est pas si dangereux. La majorité des cas sont asymptomatiques et il y a plus de risques que de bénéfices à se faire vacciner ».
Béatrice, informaticienne au CHU de Fort-de-France en Martinique, a déclaré : « J’ai des collègues qui ont été vaccinés et qui ont quand même été contaminés, donc je doute de l’efficacité ». Elle a confirmé également qu’elle préférait attendre avant de se faire vacciner, car selon elle les vaccins ont été validés trop tôt !
Mis à part les appels à la grève, certains soignants envisagent même d’immigrer pour travailler dans d’autres pays.

Nouvelles mesures sanitaires : la crainte de manquer de personnel

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Tout le monde sait que le domaine médical en France connaît un manque criant de personnel. Un manque qui converge avec des besoins grandissants de soins en tout genre et que la pandémie du Covid-19 a mis en exergue. Dans des hôpitaux comme celui de Toulouse dirigé par Eric Fallet, plusieurs spécialités manquent de personnel qualifié.
Les récentes mesures annoncées par Olivier Véran vont accentuer cette pénurie. Premièrement, les soignants déjà embauchés pensent déjà à s’expatrier ou à carrément faire une reconversion professionnelle. D’un autre côté, les futurs bacheliers ne seront plus autant tentés de faire carrière dans le domaine médical.
Malheureusement, l’Etat estime que les mesures prises sont plus que nécessaires pour que l’immunité collective soit atteinte en France, surtout quand on sait que des variantes plus virulentes du Covid-19 ont apparu et que le nombre de cas ne cesse d’augmenter.
A ce jour, aucune réaction des syndicats médicaux ou professionnels ne fut prononcée. Mais on peut s’attendre à ce qu’il y ait une réponse aux décisions de Mr Véran. Pour l’instant, la situation sanitaire en France est critique, et le pays a besoin de ses professionnels médicaux, vaccinés ou pas !