Décidément, l’Egypte ancienne est un berceau intarissable de secrets ! Récemment, des archéologues égyptiens et allemands ont mis la lumière sur de nouvelles révélations au sujet de Héliopolis, la plus ancienne capitale du pays. Ces révélations sont venues couronner 15 ans de travail acharné. L’égyptologue Boutros Helmi nous en dit plus dans cet article.
Des découvertes pour le moins impressionnantes !
Les récentes fouilles ont abouti à la découverte d’éléments de construction de temple. Des fragments de statues ont été également trouvés tout près de l’obélisque d’ Héliopolis. Les archéologues allemands et égyptiens chargés du projet ont déterré les parties ouest et nord de la façade du temple du roi Nectanebo. Cette façade était située en plein centre du grand Temple d’Héliopolis.
Pendant leurs recherches, ces mêmes archéologues sont tombés sur des blocs de basaltes, où sont gravés les noms de régions de Basse-Egypte. En outre, ils ont découvert des fragments de statues en quartzite appartenant à Ramsès. Mais la découverte la plus impressionnante fut celle d’un sanctuaire consacré à deux divinités, vénérées à l’époque de Psamtik II : Shu et Tefnout.
Tout faire pour protéger la ville d’Héliopolis
Alors que les fouillent continuent à un rythme soutenu, des experts estiment que les travaux vont faire face à un problème de taille : les crues périodique du Nil ! Ces crues peuvent en effet causer la dégradation du site archéologique d’Héliopolis qui est d’une valeur historique inestimable. L’exode urbaine et la construction de bidonvilles dans la zone du Delta et du Caire, fragilise aussi le site, qui pourrait s’effondrer et emporter avec lui tous ses secrets. Il se murmure que des efforts de l’Etat égyptien vont être fournis pour la protection du site, mais rien de concret pour le moment. En attendant, les touristes pourront très prochainement contempler les dernières trouvailles dans le musée Matariyahh, après que ses travaux de restauration aient finis.