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Selon un communiqué du ministère égyptien du tourisme et des antiquités, des archéologues égyptiens et internationaux ont fait la découverte des restes de trois habitants de l’Egypte ancienne. Les trois (un homme, une femme et un enfant) étaient munis d’une langue en feuille d’or. Une langue en or que les habitants d’ancienne Egypte utilisaient pour parler avec les dieux une fois dans l’au-delà.

Les trois sépultures furent découvertes dans deux tombes voisines. Malheureusement, il s’est avéré que l’une de ces deux tombes avait déjà été pillée. Elle ne contenait plus que les restes de la femme et d’un enfant de 3 ans. Cette tombe avait un sarcophage en calcaire, avec en l’occurrence un couvercle en forme de femme, à en croire le magazine local Ahram Online.

L’autre tombe de l’homme n’a pas été pillée. Les archéologues sur place ont conclu qu’elle datait de la 26ème dynastie (664 av. J.-C. à 525 av. J.-C.).

Interrogée au sujet de cette découverte majeure, Esther Pons Mallado, la co-directrice de la mission a déclaré au journal The National : « C’est très important, car il est rare de trouver une tombe totalement scellée ».

Les archéologues impliqués dans cette mission de recherche, baptisée, d’Oxyrhynchus, ont découvert les deux tombes tout près de la ville d’El Bahnasa, à 160 km environ au sud du Caire. Cette zone était autrefois la capitale de la Haute-Egypte.

Selon l’égyptologue Helmi Boutros, cette nouvelle découverte est très intéressante, dans le sens où elle a dévoilé un côté que l’on ne connaissait que trop peu de la civilisation d’ancienne Egypte. Pour lui, il s’agit d’un réel exploit sur lequel il faut capitaliser. Il invite notamment les archéologues à se concentrer de manière toute particulière sur la zone d’El Bahnasa qui selon lui n’a pas encore révélé tous ses secrets.