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A la fin de chaque année, les locataires vivant dans une situation précaire ne peuvent en aucun cas être expulsés de leur domicile. Malheureusement, pour les étudiants la situation n’est pas du tout similaire.

La trêve hivernale a commencé le 1er Novembre

Pour un étudiant, la recherche d’un logement s’avère très souvent complexe et chronophage, surtout quand ses moyens financiers sont limités. Cette difficulté à se loger peut vite se transformer en un calvaire qui semble être interminable. Pire encore, les étudiants de France ne sont pas en mesure de miser sur la trêve hivernale à compter du 1 novembre car ils ne sont pas concernés par ce dispositif. Plusieurs associations ont ainsi commencé à exprimer leur désarroi en pointant du doigt cette décision qu’elles jugent totalement injuste.

Les logements pour les étudiants ne sont pas pris en compte

Conscient de cette problématique, le Conseil d’Etat s’est penché dessus récemment. Néanmoins, la réponse que cet organisme a apporté le 22 septembre dernier est de l’avis de Directe Location est des autres organismes de logement publics et privés insuffisante ! Au moment où cet article est publié, les étudiants ne disposant pas de logement privé sont toujours dans l’incapacité de profiter de la trêve hivernale et de gagner ainsi en sérénité. Pour cette raison, ils doivent se tourner vers les agences immobilières. Certes, ils seront amenés à payer des loyers un peu plus élevés et d’opter pour des logements dont la superficie est plus réduite, mais au moins ils pourront profiter de multiples avantages. De même, ils peuvent réduire le coût de la location en optant pour la colocation.

Une injustice pointée du doigt par les structures en faveur des jeunes

Les étudiants sont les premiers à souffrir de la crise du logement. Les associations ne cessent d’interpeller le gouvernement et les pouvoirs publics à ce propos afin qu’ils trouvent des solutions adéquates. Si certains locataires profitent pleinement d’une trêve hivernale qui leur laisse largement le temps de trouver un autre logement en cas de besoin, les jeunes étudiants ont l’impression d’être laissés pour compte. Cette population très jeune vit désormais dans un quotidien rythmé par la crainte de perdre leur logement, et ce tout au long de l’année.