Malheureusement, tout n’est pas rose dans le domaine des assurances affinitaires. En effet, bien que des sociétés sérieuses comme Parachut assurance délivrent des prestations d’une très grande qualité, d’autres groupes d’assurances spécialisés dans ce segment, sont sujet à des critiques virulentes en raison de leurs pratiques très douteuses ! Avec vous nous faisons le point sur ce sujet très sensible.
Les associations de consommateurs sont alertées…
Dans le collimateur des associations de consommateurs et du médiateur, les pratiques de vente d’assurances de téléphonie mobile sont encore décriées. Pourtant, les pistes pour assainir ce marché existent : formation des vendeurs, lisibilité des garanties, simplification des clauses d’exclusions…
Depuis quelque temps, plusieurs consommateurs ont fait les frais d’une mauvaise assurance affinitaire. C’est le cas d’un étudiant étranger qui a déclaré : « J’ai économisé pendant un an pour m’acheter un smartphone. Je ne peux pas payer 228 € pour son assurance. Quand le vendeur de la Fnac m’a fait signer le contrat, il m’a parlé d’une assurance gratuite pendant un mois. Il ne m’a pas expliqué que je m’engageais pendant un an à raison de 19 € par mois ! ». Après s’être rendu compte de l’arnaque, celui-ci a exposé son problème sur le forum de l’UFC Que Choisir. Cette association affirme d’ailleurs qu’elle reçoit chaque semaine plusieurs messages de la même nature.
Un grand travail s’impose
Dans la plupart des cas, les victimes d’assurances affinitaires frauduleuses ne découvrent que très tard qu’ils sont prélevés chaque mois pour une assurance dont ils ne profitent pas. Il faut savoir que la loi Hamon prévoit 14 jours comme délai de rétractation. Une fois cette période dépassée, rien ne peut être fait, si ce n’est contacter les associations de protection des consommateurs et leur exposer le problème rencontré.
Heureusement, que des organismes et des professionnels de l’assurance affinitaire ont décidé de se mobiliser afin d’assainir leur activité et la protéger contre les fraudeurs. C’est le cas notamment de Patrick Raffort, le Président de la Fédération des garanties et assurances affinitaires (FG2A). Celui-ci a récemment déclaré : « J’entends parler de défaut de consentement, voire de duplicata de signature. Soyons clairs : ces pratiques rendent les contrats caducs et relèvent même, dans le cas des fausses signatures, du pénal ! À quoi bon nous imposer de nouvelles contraintes réglementaires pour des pratiques qui sont déjà sanctionnées par la loi ? ».