Le crash du Vol MH370 est un événement des plus tristes dont le monde, en l’occurrence la France et la Malaisie, pâtit.
Porté disparu depuis mars dernier avec à son bord une deux centaine de ressortissants chinois, 239 précisément, le vol MH370 a, en ce jour, refait apparition. Du moins, ce ne sont que ses débris qui émergent. Identifié comme une des ailes d’un Boeing 777, le fragment du vol MH 370 retrouvé à la Réunion a d’ores et déjà été placé entre les mains de la justice helvétique. Afin de mener à bien cette enquête sensible, trois juges parisiens auraient été mandatés et déployés sur cette affaire. Jadis confiée à la Malaisie, pays d’immatriculation du vol disparu, la responsabilité de l’investigation est à présent confiée au gouvernement français en ce sens que quatre (4) des deux cent trente-neuf (239) passagers étaient originaires du pays des droits de l’Homme.
D’après Bertrand Vilmer, expert en aéronautique pour le compte de la Cour d’appel de Paris, ce changement de donne, propulsé par les retrouvailles du fragment du vol meurtrier sur le territoire français, devrait pouvoir mieux rythmer l’enquête et aboutir à sa résolution. C’est aussi dans ce même sens qu’abonde Xavier Tytelman, ancien aviateur militaire et également cofondateur du Centre de Traitement de la Peur de l’Avion. La collaboration entre les gouvernements français et malaisien se veut rassurante et effective pour le dénouement de ce nœud malheureux. Lundi prochain verra la réunion d’experts malaisiens et français qui procéderont à une série d’analyses déterminant si oui ou non les pièces mises à leur disposition, soit le fragment d’avion trouvé sur la plage réunionnaise et la valise déchiquetée, sont rattachées à la disparition du vol MH 370.