La France accorde une grande importance à la rénovation énergétique, la considérant comme un aspect crucial de ses politiques publiques actuelles. En effet, les travaux visant à réduire la consommation d’énergie sont désormais indispensables pour alléger la facture d’électricité des citoyens, surtout pour ceux qui vivent dans des logements mal isolés. La rénovation énergétique est également cruciale pour réduire l’empreinte carbone, en sachant que les bâtiments résidentiels représentent un cinquième des émissions totales de gaz à effet de serre du pays. Pour répondre aux exigences économiques et environnementales, l’Etat agit sur plusieurs fronts.
Logements énergivores : la relocation interdite
La politique française a établi des objectifs ambitieux en matière de réduction des passoires thermiques grâce à la loi énergie-climat adoptée le 8 novembre 2019. Cette loi vise particulièrement les logements classés F (consommation énergétique comprise entre 331 et 450 kWh par m2 et par an) et G (au-delà de 450 kWh) dans le diagnostic de performance énergétique. Selon une étude récente réalisée pour le ministère de la Transition écologique, environ 4,8 millions de résidences principales, soit près de 17% de l’ensemble du parc immobilier, seraient touchées par cette mesure.
Depuis le 1er janvier 2021, les propriétaires de biens immobiliers situés dans les 28 agglomérations françaises en zone tendue ne peuvent plus augmenter le loyer en cas de renouvellement de bail ou de relocation s’ils n’ont pas effectué les travaux de rénovation nécessaires. Cette mesure a été introduite par un décret d’application récent. Les villes concernées sont celles où les propriétaires doivent déjà respecter l’indice de référence des loyers de l’Insee, notamment Paris, Nantes, Montpellier, Strasbourg, Marseille-Aix-en-Provence, Lyon, Toulouse, Nice, Bordeaux et Lille.
Pour accompagner ce changement, l’apport des sociétés spécialisées en rénovation énergétique est indispensable. A ce titre, il convient de noter qu’il existe tout de même des entreprises responsables comme La Maison Ecolo dont les avis le prouvent.
Un panel d’aides en place
En 2019, une étude de l’Observatoire national de la précarité énergétique a révélé que 11,9 % des Français se trouvaient face à la nécessité de rénover leur logement. Un autre rapport nous apprend que 3,5 millions de Français consacrent au moins 8 % de leurs revenus aux factures énergétiques de leur logement. Conscient de cette problématique, l’Etat a mis en place des dispositifs visant à soutenir les particuliers pour qu’ils financent des travaux d’isolation ou de remplacement de systèmes de chauffage.
Parmi ces mécanismes de soutien, on retrouve MaPrimeRenov. Celle-ci est une prime forfaitaire venant substituer au crédit d’impôt pour la transition énergétique. Pour MaPrimeRenov, le montant global est limité à 20 000 euros sur cinq ans. La prise en charge quant à elle est variable et elle dépend d’indicateurs comme le type de chantier ou le niveau de ressources.
A noter que MaPrimeRenov est parfaitement cumulable avec les certificats d’économie d’énergie (CEE). Ces derniers sont des chèques en euros ou des bons d’achat que les fournisseurs de gaz, d’électricité et de carburant se chargent de distribuer.
Il est possible de combiner ces deux options avec le programme « Habiter Mieux sérénité », qui a été instauré par l’Agence nationale de l’habitat pour aider les propriétaires les plus modestes. Par ailleurs, il est important de noter que les travaux visant à améliorer la performance énergétique peuvent bénéficier d’un taux de TVA réduit. Enfin, il est possible de trouver des prêts avantageux pour étaler les paiements, comme l’éco-prêt à taux zéro qui peut aller jusqu’à 30 000 euros sans intérêts, ou le prêt d’Action logement qui peut atteindre 10 000 euros à un taux d’intérêt de 1 %. Toutes ces aides sont disponibles sur le site officiel Faire.gouv.fr, et vous pouvez contacter un conseiller au 0 808 800 700 (numéro non surtaxé) pour obtenir plus d’informations.