Le diesel a mauvaise presse, c’est un fait. De plus, dans un contexte où on parle de plus en plus d’électrique, et où plusieurs constructeurs annoncent vouloir renoncer définitivement à ce type de motorisation, on est en droit de se demander s’il est toujours tentant d’opter pour un véhicule qui roule au gazole. Pourtant, chez Ewigo, on pense que c’est au contraire le bon moment d’opter pour une voiture diesel d’occasion. Eléments de réponse !
Les constructeurs renoncent au diesel
Renault n’est pas le seul constructeur à avoir annoncé l’abandon pur et simple des motorisations diesel. Avant lui, c’est le suédois Volvo (ou plutôt l’indien depuis sa reprise par le géant TATA) qui avait pris un pas dans cette direction. Revenons un peu en France où Renault s’apprête à laisser de côté le diesel au profit de l’hybride. Graduellement, tous les modèles seront concernés, à commencer par la nouvelle Clio, le Scénic, en passant par le Captur, le Kadjar, la Mégane, le Talisman et le Koleos.
C’est le moment d’en profiter !
Vous connaissez l’adage : les malheurs des uns font le bonheur des autres. En annonçant son plan d’abandon progressif du diesel, Renault a peut-être fait des heureux autres que les écolos. Concrètement, cela veut dire que les prix des véhicules Renault d’occasion qui roulent au diesel vont forcément chuter, ce qui augure de très bonnes affaires à l’horizon (sauf si vous habitez Paris et sa petite couronne où le diesel sera interdit de circulation à partir de 2025). Pour avoir une idée de la décote pour les modèles diesel, il faut savoir qu’une Clio de 4 ans décote en moyenne de 50%. Chez Citroën, la décote est encore plus brutale : 40% en 1 an sur la C3.
Avalez les kilomètres avec un diesel d’occasion
Vous roulez beaucoup ? Rien ne vaut un bon vieux diesel dans ce cas. En effet, c’est bien connu, les moteurs diesel sont les champions toutes catégories de la consommation. Ce qui explique que ce soit le choix par défaut des gros rouleurs. Cela dit, les prix des pièces détachées pour une auto qui roule au diesel sont un peu plus élevés que ceux d’un véhicule essence. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, les moteurs diesel rejettent moins de CO2 que les moteurs essence. Là où ça se gâte, c’est au niveau du rejet de Nox.
Le diesel banni du centre-ville
Le diesel fait l’objet de restrictions de circulation de plus en plus strictes, ce qui explique la ruée vers les modèles essence et hybrides. A Bordeaux ou encore à Marseille, le diesel sera interdit de circulation à partir de 2026. De plus, 22 communes sur les 42 comptant plus de 100 000 habitants déclarent vouloir instaurer des dispositifs qui limitent l’accès aux véhicules les plus polluants. En effet, dans le cadre de la loi d’orientation des mobilités (novembre 2019), les collectivités peuvent désormais instaurer des zones à faibles émissions. A Paris, le diesel sera interdit de circulation en 2024, suivi de l’essence à partir de 2030.