Bien qu’il n’existe pas de durée minimale universelle pour un séjour, à condition que le client s’acquitte de son paiement, les réglementations varient considérablement d’un pays à l’autre. Aux États-Unis, par exemple, chaque état est libre de définir ses propres normes, offrant parfois des avantages aux clients sur de longues périodes, notamment des réductions d’impôts. Au Royaume-Uni, ce sont les autorités locales qui établissent les règles. Dans ce contexte changeant, il est essentiel pour les hôtels de comprendre les durées de séjour minimales et maximales afin de s’aligner sur les nouvelles tendances du marché. Cela implique d’adapter les services et les équipements pour répondre aux besoins évolutifs des voyageurs. Quelles sont donc les durées de séjour typiques (courtes ou longues) ? Quelles sont leurs limites ? La réponse avec Stayforlong !
Quelle est la durée de séjour dans un hôtel ?
La question que l’on se pose ici est la suivante : combien de temps un client peut-il rester à l’hôtel ? On ne vous apprend probablement rien en vous disant que la durée de séjour dans un hôtel n’est pas gravée dans le marbre, elle varie en fonction des besoins variés des voyageurs. Que ce soit un hôtel classique, un appartement touristique ou un hôtel pour de longs séjours, la règle de base est simple : un client peut rester aussi longtemps qu’il le souhaite, et même Airbnb s’est adapté à cette tendance.
Pour les professionnels de l’hébergement, comprendre les besoins spécifiques des clients est d’une importance capitale, et cela passe par la durée ! Les voyageurs d’affaires en déplacement de courte durée peuvent opter pour des séjours prolongés, tandis que les familles en vacances peuvent préférer des séjours plus courts dans un hôtel traditionnel. Dès lors, la durée de séjour influence directement les services offerts. Concrètement, pour les longs séjours, les clients recherchent des commodités telles que la blanchisserie, une cuisine équipée, un espace extérieur et un lave-linge/sèche-linge. Les hôtels s’adaptent en proposant des suites ou des petits appartements, offrant ainsi la possibilité de séjours indéfinis.
Dans le contexte post-Covid, avec une demande en baisse et plus de chambres disponibles, les hôtels réévaluent leurs stratégies. Un départ plus tardif que midi, par exemple, peut être envisagé pour générer des revenus supplémentaires. Cette flexibilité peut s’avérer attrayante pour les clients désirant éviter les longues attentes à l’aéroport. Les hôtels peuvent choisir de facturer au-delà de l’heure de départ standard, soit à l’heure, soit pour une demi-journée supplémentaire.
Résidence hôtelière : quand l’hôtel devient maison !
La question de transformer un hôtel en résidence principale dépend largement du type d’établissement et des réglementations locales. Aux États-Unis, par exemple, la durée maximale de séjour dans certains hôtels est limitée par les lois locales. Dans ce contexte, les hôtels doivent parfois jongler avec des subtilités comme demander aux clients de faire deux réservations distinctes pour des séjours prolongés et ajuster les taxes en conséquence. De plus, dans certains états, un long séjour peut transformer le statut du client de « visiteur temporaire » à « locataire », entraînant des implications légales et financières différentes, telles que l’application de frais supplémentaires.
Pour répondre à la demande croissante d’hébergements de longue durée, les hôtels classiques pourraient envisager de dédier certaines chambres à cette catégorie de clients. Ces chambres, idéalement équipées d’une cuisine et d’une machine à laver, offriraient un confort proche de celui d’une maison. Autre piste à considérer : offrir des tarifs mensuels ou annuels à la baisse pour attirer cette clientèle spécifique.