795 millions ! C’est le nombre de personnes qui souffrent de la faim sur la planète, principalement dans les pays en développement, et notamment en Afrique. Selon les chiffres du Programme alimentaire mondial, une personne sur quatre serait sous-alimentée sur ce continent. Pour autant, de l’avis de Life ONG, la faim n’est pas une fatalité. Il existe en effet des solutions pour l’éradiquer, comme la réorientation des systèmes agricoles pour privilégier le développement durable par exemple.
La transition des modèles agricoles
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’éradication de la faim dans le monde ne passe pas par une augmentation de la production de nourriture, mais plutôt par la mise en place de systèmes alimentaires plus justes, résilients et durables. Ainsi, les différents pays du globe doivent œuvrer au développement d’une nouvelle approche alliant « faim zéro » et « zéro émission de gaz à effet de serre ». Le meilleur moyen d’atteindre cet objectif est de soutenir massivement l’agroécologie.
L’agroécologie est une agriculture durable, respectueuse de l’environnement, et centrée sur le savoir paysan. Concrètement, le terme désigne des pratiques agricoles qui associent la science de l’agriculture (agronomie) et la science de l’environnement (écologie). L’agroécologie permet ainsi de réduire l’empreinte environnementale de la pratique de l’agriculture, tout en tenant compte de la biodiversité. Autrement dit, elle prend en considération les équilibres de la nature, notamment en réduisant les intrants : pesticides, engrais, antibiotiques, carburants, eau d’irrigation… L’agroécologie est aussi un système social qui fait la promotion d’un système alimentaire et agricole plus équitable et plus durable.
Soutenir l’agriculture familiale
Il est de la responsabilité des gouvernements et des pouvoirs publics de s’assurer que les politiques agricoles contribuent effectivement aux efforts de lutte contre la faim. Cela passe par des aides adressées aux paysans, qui leur permettent d’adapter leur activité agricole à un climat de plus en plus instable. Dans ce sens, ils doivent donner la priorité aux investissements en transition agroécologique, plus particulièrement en agriculture familiale et paysanne. Il faut savoir que ce secteur offre une croissance 2 à 4 fois plus efficace en matière de réduction de la faim et de la pauvreté. Concrètement, pour soutenir l’agriculture familiale, il est essentiel de favoriser l’adaptation des communautés aux changements climatiques, la gestion collective et la relocalisation des systèmes alimentaires, mais aussi l’autonomisation durable des communautés paysannes.
Le rôle de l’aide et des organisations humanitaires
Depuis plusieurs années, de nombreux organismes travaillent d’arrache-pied dans la lutte contre la faim dans le monde. Connaissant très bien les causes de ce fléau, ces organisations ont la capacité d’agir efficacement, de sorte à éradiquer le problème à terme. C’est notamment le cas de Life ONG par exemple, qui distribue des millions de repas à ceux et celles qui ont en besoin. Il y a aussi, bien évidemment, la FAO (Food and Agriculture Organisation), une organisation intergouvernementale qui joue un rôle clé dans les efforts de lutte contre la faim à l’échelle planétaire.