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Le 1er novembre a débuté le Mois sans tabac. Cette opération d’envergure nationale, qui se déroule chaque année, a pour objectif de changer le comportement des fumeurs grâce à un marketing social. Cette 7e édition lancée par Santé Publique France est soutenue par de nombreux acteurs de la santé, à l’image de La Mutuelle des étudiants.

La campagne nationale « le Mois sans tabac »

Le Mois sans tabac, c’est relever le défi de ne pas toucher une cigarette pendant 30 jours. Cette opération repose pour cela sur une communauté de fumeurs qui s’encourage pour réussir à arrêter.

Les participants de ce challenge peuvent également bénéficier des conseils de tabacologue et utiliser l’application Tabac Info Service. La ligne téléphonique 39 89 propose par ailleurs un accompagnement gratuit avec un suivi personnalisé. En outre, Santé publique France invite les participants à s’inscrire sur les réseaux sociaux (dont @tabacinfoservice) pour avoir accès à des informations, des conseils et échanger.

Un kit d’aide à l’arrêt est aussi prévu. Il comporte un programme de 40 jours ainsi qu’une roue des économies et une planche de coloriage.

Le résultat semble fonctionner : arrêter le tabac lors de l’opération le Mois sans tabac multiplie par 2 la réussite du sevrage tabagique à 1 an !

« Plus on commence jeune, plus on prend des risques de tomber dans l’addiction »

Le Mois sans tabac arrive au moment où le gouvernement a annoncé de nouvelles hausses de prix, à savoir +50 centimes en 2023 et +35 centimes en 2024. Les professionnels enregistrent une baisse des ventes (avec une diminution de 6,6 % entre 2020 et 2021).

Mais il est ici important de souligner que les jeunes sont particulièrement concernés par le tabac. Ils sont en effet encore nombreux à commencer à fumer lors de l’entrée au lycée. Pour Bernard Basset, médecin spécialiste en santé publique et président d’Addictions France, « le tabac c’est l’une des drogues les plus dures. Plus on commence jeune, plus on prend des risques de tomber dans l’addiction. Il y a aussi un autre facteur : 60 % des buralistes vendent du tabac aux jeunes mineurs ».