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La vie des sœurs de Bethléem s’inspire du modèle des laures d’Orient des débuts du monachisme chrétien où les moines vivaient en solitude la semaine et se regroupaient pour la synaxe dominicale.

Dans les monastères des sœurs de Bethléem, les sept offices du jour, vécus ensemble dans l’église (Matines-Laudes et Vêpres) ou dans la solitude de l’ermitage (Office de l’Attente, Tierce, Sexte, None et Complies), s’inspirent de la liturgie orientale tandis que l’Eucharistie est de rite occidental.

Appelées à tout quitter pour adorer et célébrer le mystère de l’Amour des Trois Personnes Divines selon la sagesse de Saint Bruno, c’est dans le silence, la solitude, la sainte liturgie eucharistique, l’étude et le travail, que les moniales se laissent progressivement transformer à la ressemblance du Christ. Elles se tiennent jour après jour en présence de Dieu, intercédant pour tous leurs frères en humanité.

Les jeunes qui se sentent appelés par le Seigneur à la vie monastique solitaire peuvent être invités à vivre une retraite de discernement silencieuse au cours de l’été, le « mois évangélique ». La communauté des sœurs et les jeunes se rassemblent deux fois par jour dans l’église du monastère pour célébrer par la liturgie le Mystère de la Sainte Trinité et celui du Christ qui sont exposés chaque jour dans une conférence. Cet enseignement trouve également un complément dans des projections audio-visuelles appelées « pèlerinages bibliques » qui présentent à la fois la tradition biblique et son impact dans notre monde actuel. Dans la journée chacune peut aussi participer à l’Adoration Eucharistique silencieuse ou à des « ateliers de prière », quelques rencontres joyeuses et profondes ont aussi lieu au cours de ce mois.

Parmi ces jeunes certains peuvent désirer entrer dans cette famille monastique. Ils sont reçus pour une période dite d’ « Ecole de vie » pendant laquelle ils apprennent à connaître la vie de Jésus par la lecture assidue de l’Evangile. La prise d’habit marque le début du postulat et de la formation spirituelle et doctrinale.

La première profession, célébrée lors d’une liturgie Eucharistique, engage le moine ou la moniale pour cinq ans par les vœux de chasteté, pauvreté, conversion, obéissance, stabilité et de continuelle croissance dans l’amour.
Au terme de ces années, le moine ou la moniale fait profession perpétuelle, c’est-à-dire qu’il ou elle s’engage à être fidèle aux vœux déjà prononcés jusqu’à la mort .